Un forum sur le Mouv', le Rock et un tas d'autres choses. |
| | Flaubert (tue samayre) | |
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+5groumfy Pete Foxxgloves Zorro LaTortue Wilwarin 9 participants | Auteur | Message |
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Wilwarin Ancien modérateur
Nombre de messages : 5625 Age : 31 Ville : Ailleurs Emploi : Martyre sanctifiée Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Flaubert (tue samayre) Sam 19 Jan 2008 - 16:21 | |
| Biographie : - Spoiler:
Gustave Flaubert est le deuxième enfant d’Achille Cléophas Flaubert (1784-1846), chirurgien-chef très occupé par l'hôtel Dieu (hôpital) de Rouen, et de sa femme Anne Justine, née Fleuriot (1793-1872). Il naît le 12 décembre 1821, à Rouen. Il effectue une scolarité sans enthousiasme au Collège Royal puis au lycée de Rouen, à partir de l'année 1832. Le premier événement à noter dans sa biographie est la rencontre à Trouville-sur-Mer, durant l'été 1836 de Élisa Schlésinger à qui il vouera toute sa vie une profonde passion (cette rencontre a été ensuite transposée par Flaubert dans L'Éducation sentimentale). Il échappe au service militaire et entreprend, en 1841, des études de droit sans grande conviction. En janvier 1844, il les abandonne, à cause de ses premières crises d'épilepsie, et en juin 1844 il s'installe à Croisset, sur les bords de la Seine (Haute-Normandie). Il écrit alors plusieurs nouvelles et une première version de L'Éducation sentimentale. En 1846 meurent successivement son père puis sa sœur (deux mois après son accouchement — il prendra sa nièce en charge). Il assiste à Paris à la Révolution de 1848 qu'il voit d'un œil très critique. Il écrit entre mai 1848 et septembre 1849 une 1re version de La Tentation de saint Antoine. Entre l'année 1849 et 1852 il fait un long voyage en Orient avec Maxime du Camp (visite de l'Égypte, de Jérusalem, de Constantinople, de l'Italie…). Outre ses voyages, c'est un homme sportif : il pratique la natation, l'escrime, l'équitation, la chasse… C'est durant l'été 1851 que Flaubert entame la rédaction de Madame Bovary. Il poursuivra ce travail durant 56 mois. Néanmoins, sous le Second Empire, il fréquente les salons parisiens les plus influents, comme celui de Madame de Loynes dont il fut très amoureux ; il y rencontra entre autres George Sand. À la fin de l'année 1856 paraît en revue Madame Bovary, puis, en avril 1857, l'œuvre sort en livre, et fait l’objet d’un procès retentissant pour atteinte aux bonnes mœurs : Flaubert fut acquitté à la différence de Baudelaire poursuivi par le même tribunal pour les mêmes raisons pour son recueil Les Fleurs du Mal, paru lui aussi en 1857. C'est à l'occasion de la parution de Madame Bovary que date la correspondance de Flaubert avec Marie-Sophie Leroyer de Chantepie, femme de lettres vivant à Angers, et dévouée aux pauvres. Le 1er septembre 1857, Flaubert entame la rédaction de Salammbô et pour cela, voyage en avril-juin 1858 à Carthage afin de se documenter. Salammbô paraît en 1862. En 1864, il entame la rédaction de L'Éducation sentimentale, qui paraît en novembre 1869. Le 6 avril 1872, la mère de Flaubert meurt. À cette époque, il a des difficultés financières et sa santé, du fait de ses maladies nerveuses, est délicate. Il publie toutefois le 1er avril 1874 La Tentation de saint Antoine, juste après l'échec de son vaudeville Le Candidat. Sa production littéraire continue avec les Trois contes en avril 1877 (« Un cœur simple » - « La légende de Saint Julien l'Hospitalier » et « Hérodias »). De 1877 à 1880, il rédige Bouvard et Pécuchet, qu'il avait entamé en 1872-1874. Mais la mort l'emporte, le 8 mai 1880, à Canteleu, au hameau de Croisset. Bouvard et Pécuchet paraît quand même, en publication posthume, en 1881.
Flaubert donc, considéré par Maupassant comme un maître, Flaubert l'hyper-romantique dans sa jeunesse. Et Madame Bovary, le tombeau du romantisme, sa présentation de la chose en la personne d'Emma, et sa destruction tout au long du livre. Madame Bovary, succès, procès, cynisme, foutage de gueule, critique virulente... style. Parce que Flaubert, peut-être à cause de sa méthode de travail (à savoir être capable de passer des jours et des jours sur trois phrases, pour les daire sonner exactement comme il le voulait, et tester tous ses écrits au "gueuloir", c'est à dire à les crier à pleine voix au fond de son jardin), ne donne pas dans l'inutile, dans le "en trop", ou dans l'à peu près. C'est toujours juste, précis, presque "épuré". Stylé. Et Flaubert, critique littéraire. Flaubert alias je suis une girouette et je renie ce que j'ai aimé, j'y vais fort et peut-être avec un peu d'injustice parfois mais... jouissif Sur Hugo et Lamartine, en juin 1837, lorsqu'il était encore romantique : - Spoiler:
"Il y a des jours où je donnerais toute la science des bavards passés, présents, futurs, toute la sotte érudition des éplucheurs, équarrisseurs, philosophes, romanciers, chimistes, épiciers, académiciens, pour deux vers de Lamartine ou de Victor Hugo"
(mon dieu c'est beau de dire ça d'un auteur) Sur Hugo, en juillet 1862, romantisme enterré, réalisme fever : - Spoiler:
"Je ne trouve dans ce livre [Les Misérables] ni vérité, ni grandeur. Quant au style, il me semble intentionellement incorrect et bas. C'est une façon de flatter le populaire. Hugo a des attentions et des prévenances pour tout le monde. Saint-simoniens, Philippistes et jusqu'aux aubergistes. (...) Que la vérité s'arrange en suite, tant pis. où y a-t-il des prostituées comme Fantine, des forçats comme Valjean et des hommes politiques comme les stupides cocos de l'A, B, C ? Pas une fois on ne les voit souffrir, dans le fond de elur âme. Ce sont des mannequins, des bonshommes en sucre, à commencer par Mgr Bienvenu. Par rage socialiste, Hugo a calomnié l'Eglise comme il a calomnié la misère. Où est l'évêque qui demande la bénédiction d'un convetionnel ? Où est la fabrique où l'on met à la porte une fille pour avoir eu un enfant, etc ? Et des digressions ! Y en a-t-il ! Y en a-t-il ! (...) Ce livre est fait pour la crapule catholico socialiste, pour toute la vermine philosophico-évangélique (...) C'était un bien beau sujet pourtant. Mais quel calme il aurait fallu et quelle envergure scientifique ! Il est vrai que le père Hugo méprise la science."
(bon, c'est plus le romantisme dans son ensemble qu'il critique, avec ce qu'il dit là) Sur Lamartine, avril 1852 : - Spoiler:
"Causons un peu de Graziella.. C'est un ouvrage médiocre, quoique la meilleure chose que Lamartine ait faite en prose. (...) Et d'abord, pour parler clair, la baise-t-il, ou ne la baise-t-il pas ? Ce ne sont pas des êtres humains, mais des mannequins. - Que c'est beau ces histoires d'amour, où la chose principale est tellement entourée de mystère que l'on ne sait à quoi s'en tenir ! L'union sexuelle étant reléguée systématiquement dans l'ombre, comme boire, manger, pisser, etc ! Ce parti pris m'agace. Voilà un gaillard qui vit continuellement avec une femme qui l'aime, et qu'il aime, et jamais un désir ! Pas un nuage impur ne vient obscurcir ce lac bleuâtre ! Mais la vérité demande des mâles plus velus que M. de Lamartine."
Idem, avril 1853 : - Spoiler:
"Il ne restera pas de Lamartine de quoi faire un demi-volume de pièces détachées. C'est un esprit eunuque, la couille lui manque, il n'a jamais pissé que de l'eau claire"
Et idem avril 1953, mais 14 jours après : - Spoiler:
"Ah ! voilà bien mes couillons de l'école de Lamartine ! Tas de canailles sans vergogne ni entrailles. Leur poésie est une bavachure d'eau sucrée. Sacrée nom de Dieu ! j'écume ! - Je les crois bien ! quand ils me disent qu'ils n'aiment pas l'antique ni les anciens. Mais ceux qui ont sucé le lait de la louve (j'entends le suc des vieux) ont un autre sang dans la veine. - Et ils considèrent comme des fleurs blanches de l'esprit toutes ces mièvreries pudibondes, où toute naïveté doit périr. (...) Ah ! charmant mérite de M. de Lamartine : "avoir purifié les moeurs des femmes !" D'abord je nie, et ensuite je m'en fous. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'a pas purifié le langaga françoys. - Est-il peu shakespearien, rabelaisien, dantesque, et fulgurant, ce bon barde là ! Et je le déclare même sale, quand il veut faire de l'amour éthéré. Les déguisements virils de Laurence dans la grotte (Dans Jocelyn), les filets avec quoi on se garotte dans Raphaël, cette chasteté par ordre du médecin ! tout cela me dégoûte par tous mes instincts."
Et sur Stendhal, novembre 1852 : - Spoiler:
"Je connais le Rouge et le Noir, que je trouve mal écrit et incompréhensible, comme caractères et intentions."
Bon, pour ce qui est de Lamartine, ce qu'il y a c'est que FLaubert est surtout anti-romantique, alors ça peut pas le faire. Flaubert roxx Avez vous lu du Flaubert ? Qu'en pensez vous ? Que pensez vous de ses critiques littéraires ? De ses méthodes de travail ? Avez vous étudié Madame Bovary en classe ? Qu'avez vous penser de ce livre après l'avoir étudié, si oui ? Si vous avez des citations, des extraits de lettres ou des critiques de lui qui vous ont marquées, n'hésitez pas à les faire partager ici.
Dernière édition par le Sam 19 Jan 2008 - 23:43, édité 1 fois | |
| | | LaTortue
Nombre de messages : 275 Age : 34 Date d'inscription : 05/06/2007
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Sam 19 Jan 2008 - 17:32 | |
| Si tu aimpes Flaubert, c'est Education Sentimentale qu'il faut lire. Très peu apprécié à l'époque, mais c'est une référence incontestable de nos jours. Roman d'apprentissage par exellence, ou l'aprentissage de la vie, des femmes, de la politique, de la betise humaine survient pour Frederic dans un même mouvement. La période de l'histoire est en plus passionante ( 1840 - 1850 ). Par contre il faut prendre une édition soignée et bien expliquée tant les références historiques sont nombreuses et précises, et majoritairement incompréhensibles pour nous, sauf si vous connaissez votre 19eme sur le bout des ongles bien sur. Je crois aussi me souvenir que c'est un sacré pavé ^^. | |
| | | Wilwarin Ancien modérateur
Nombre de messages : 5625 Age : 31 Ville : Ailleurs Emploi : Martyre sanctifiée Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Sam 19 Jan 2008 - 17:49 | |
| Oh je suis un peu surchargée niveau lecture en ce moment, mais je ne manquerai pas de faire de la place à ce livre, alors. C'est vrai que je n'ai lu que Madame Bovary (ce sont ses critiques qui m'ont décidée à faire le topic, parce que sinon, je ne le connais pas plus que beaucoup de gens). | |
| | | Zorro
Nombre de messages : 336 Age : 30 Ville : Stras. Date d'inscription : 23/12/2006
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Sam 19 Jan 2008 - 19:02 | |
| Il paraît en effet que l'Education Sentimentale est très bien et à lire de nos jours. Pour Madame Bovary, les avis de mon entourage sont partagés mais je me décide à le lire pour m'en rendre compte par moi-même. Merci pour ce topic n_n. | |
| | | Pete Foxxgloves
Nombre de messages : 632 Age : 22 Ville : Chicago Emploi : Marchand d'canons Date d'inscription : 17/09/2006
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Dim 20 Jan 2008 - 10:29 | |
| L'Education Sentimentale j'en ai lu quatre cent pages, c'était plutot cool, mais je l'ai perdu (--') avant de pouvoir le finir.
Mme Bovary je suis en train de le lire, et ça tue. | |
| | | groumfy
Nombre de messages : 1045 Age : 32 Ville : val de marne Emploi : tartineuse de marges de cahiers à temps partiel Date d'inscription : 16/01/2007
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Sam 26 Jan 2008 - 21:40 | |
| Bande d'hypocrites , en fait c'est super chiant des la premiere page , avouez ^^ | |
| | | narciss
Nombre de messages : 641 Age : 32 Ville : st quentin en yvelines Emploi : TermSsvt tu peux pas test Date d'inscription : 27/02/2007
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Sam 26 Jan 2008 - 21:46 | |
| moi aussi je lis Mme Bovary la... | |
| | | Ryoma
Nombre de messages : 286 Age : 114 Ville : Sur ma Lune Angelica Emploi : Futur président des petits morceaux de Sucres Date d'inscription : 20/05/2007
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Sam 26 Jan 2008 - 22:11 | |
| Mouais, jolie recherche, que personnellement je trouve pas super utile mais bon .. Sinon oui de Flaubert, L'Education sentimentale est vraiment pas mal (dans le même genre, en roman d'apprentissage il y a le Lys dans la Vallée de Balzac aussi) Mme Arnoux est .. à croquer^^. Parfaite dans son rôle d'épouse prude qui se laisse aller doucement. Pour Emma Bovary, c'est autre chose. Déjà j'ai lu qu'une partie du boukin mais c'est un personnage super fascinant la petite Emma, plongée à 100% dans ses lectures, elle se détruit peu à peu. Pas facile pour l'auteur de désagreger ses persos, d'ailleurs il souffrait physiquement et moralement beaucoup de ses propres écrits (cf. correspondances flaubert) Pour les critiques, je me fie pas trop, ils se tapaient tous dessus puis le lendemain, c'étaient des génies donc ... | |
| | | Billy Boy
Nombre de messages : 665 Age : 32 Ville : Lyon Emploi : Batteur clodo. Date d'inscription : 07/10/2007
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Dim 27 Jan 2008 - 16:48 | |
| - groumfy a écrit:
- Bande d'hypocrites , en fait c'est super chiant des la premiere page , avouez ^^
Jsuis d'accord... Le truc avec Flaubert...c'est qu'il est ironique. | |
| | | Wilwarin Ancien modérateur
Nombre de messages : 5625 Age : 31 Ville : Ailleurs Emploi : Martyre sanctifiée Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Dim 27 Jan 2008 - 17:28 | |
| - Citation :
- Mouais, jolie recherche, que personnellement je trouve pas super utile mais bon ..
De quoi tu parles ? Non, ce n'est pas chiant. Je suis sûre que vous êtes le genre de personnes à ne pas aimer Chateaubriand et les gros pavés classiques sans actions ni histoire extraordinaire, et à préférer les livres où il se passe toujours quelque chose, d'actions ou de fantasy. Mais il y a là quelque chose que vous ne cernez peut-être pas, mais qui rend bien plus important et jouissif n'importe quel Dostoïevski ou Flaubert que n'importe quel Bottero ou Paolini, c'est la beauté de l'écriture, pas ce qui est raconté, mais la façon dont c'est raconté. Puis, si on branche son cerveau mode réflexion poussée, Madame Bovary c'est loin d'être chiant. Ca apprend pleins de trucs, ça pousse à réfléchir, et je dirai même que dans une certaine mesures c'est marrant. Il y a dedans certaines phrases ou passages qui sont juste excellent (la lettre de Rodolphe). Bon, je pense aussi qu'on se met à réfléchir sur ce livre lorsqu'on voit en classe le romantisme et le réalisme, et ce pourquoi Madame Bovary fut fait, etc. Mais chiant... ! J'imagine qu'il a beaucoup de livres que vous considérez comme chiant et dont je prendrai volontiers la défense, de toute façon. | |
| | | groumfy
Nombre de messages : 1045 Age : 32 Ville : val de marne Emploi : tartineuse de marges de cahiers à temps partiel Date d'inscription : 16/01/2007
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Dim 27 Jan 2008 - 18:53 | |
| t'inquiete Wil' j'rigolais. mais bon faut avouer qu'c'est pas du oui-oui faut s'mettre dans l'état d'esprit avant de lire un truc pareil. Ct'à dire, pas etre en mode dépressif, ni en mode j'ai rien à faire alors je prends ce bouquin pour passer le temps, c'est ce qui m'eet arrivé ya environ 5 ans , je passais une semaine en enfer chez ma gran-mere perdu dans la campagne à m'ennuyer à mourrie et yavais ce bouquin, j'ai pas tenu un chapitre , en meme temps j'etais petite et je comprenais rien au contexte et en plus je me faisais chier à mourrir. Sinon faudrais que je m'y remette 1 d'ces 4 | |
| | | Ryoma
Nombre de messages : 286 Age : 114 Ville : Sur ma Lune Angelica Emploi : Futur président des petits morceaux de Sucres Date d'inscription : 20/05/2007
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Dim 27 Jan 2008 - 20:43 | |
| - Wilwarin a écrit:
-
- Citation :
- Mouais, jolie recherche, que personnellement je trouve pas super utile mais bon ..
De quoi tu parles ?
Tout les spoils remplis de critiques de Flaubert. | |
| | | Electre
Nombre de messages : 405 Age : 33 Ville : Paris Emploi : Café :p Date d'inscription : 20/01/2007
| Sujet: Re: Flaubert (tue samayre) Dim 2 Mar 2008 - 0:03 | |
| (Je fais remonter le post mais... pouf pouf). Flaubert. Une grande histoire d'amour qui a commencé en 4ème avec Le lys dans la vallée (il faudrait d'ailleurs que je le relise, j'ai pas du tout saisir - même si on ne peut jamais tout saisir). En seconde, découverte de Madame Bovary et là... j'ai complètement pété les plombs : j'étais énvoûtée par son style, ses phrases tant travaillées, l'histoire (la lettre à Rodolphe, moment mythique du bouquin quand même). Je me suis donc sentie obligée de lire L'Education Sentimentale. Dès la première page, on entre dedans avec la description de Mme Arnoux : j'avais l'impression de la voir comme Frédéric la voyait tellement elle était bien décrite. Bon, j'avoue qu'aujourd'hui ce passage me gonfle : on le présente au bac de français et ça fait exactement 52h que la prof nous en parle et qu'elle le fait de façon assez barbare. Ceci est le post d'une inconditionnelle de Flaubert, veuillez pardonner mon admiration exacerbée. | |
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