Marché Gare, Perrache, aux alentours de 20h...
IN ARKADIA
Premier groupe a entrer en scène, on peut noter rapidement un son pas top, ce qui ne gâche pas grand-chose étant donnée la linéarité des compos. C'est bien carré et moins facile qu'à première vue, c'est vrai, mais pas folichon en terme de qualité: des riffs déjà entendus 1000 fois (avec carrément 2 vols purs et simples d'1 riff de Children of Bodom et d'1 de Pantera), des solos surfaits, le chanteur qui prend des poses à la Laiho... Bref pas terrible. Y'a pas que CoB, dans la vie...
RECUEIL MORBIDE
On passe enfin à quelque chose de plus brutal. Le son est un peu meilleur et l'ambience dans la salle aussi. Excellent batteur; le chanteur est plus communicatif, sort quelques vannes... Les premiers vrais pogos et slams se lancent. Côté compos, c'est du brutal death sans fioritures, mais j'ai trouvé ça un peu chiant sur la durée...
KRONOS
Les choses sérieuses commencent véritablement avec l'apparition de Kronos, première tête d'affiche de la soirée. Mon dieu quelle baffe... Des compos à la fois violentes et intelligentes, des zicos ultra carrés malgré les changements de tempo multiples et l'absence de métronome dans les oreilles de la mitrailleuse servant de batteur, des putains de breaks de batterie, des blasts et des roulements de double-pédale monstrueux, excellents gratteux & bassiste. J'ai juste regretté l'absence de communication avec le public de la part du chanteur. Côté public, ça répond hyper bien, les pogos se font de plus en plus violents, on sent que Kronos était très attendu.
De tous les groupes de la soirée, c'est très clairement celui qui m'a le plus mis sur le cul, de par la technique et la précision extrême des gars.
BENIGHTED
Dernier groupe dela soirée. L'apocalypse. Pas d'autre mot. Du brutal deathcore/grind très violent, un set très carré et la bonne humeur bien connue des stéphanois: un chanteur très communicatif qui lance des vannes, un batteur de 19 piges surprenant de précision et de vélocité, un bassiste qui n'hésite pas à slamer tout en continuant à jouer ou à se balader dans la salle. Côté ziks, l'accent est surtout mis sur la dernière galette du groupe, ICON, tout juste parue chez Osmose Productions, mais les autres albums tels Identistick ou Insane Cephalic Production ne sont pas oubliés pour autant. Dans la salle, c'est la guerre. Putains de pogos, des slams à n'en plus finir, et le chanteur qui incite le public à monter sur scène pour foutre le bordel sur les dernières chansons, public qui ne s'en prive évidemment pas. Une ambience du tonnerre de dieu comme j'en ai jamais vue, avec pour couronner le tout, une reprise de Napalm Death en duo avec le chanteur de Kronos. Enormissime.