Marshmallow et Sundays Drivers - Ubu à Rennes

On croyait qu'on allait être en retard finalement les portes de la salle se sont ouvertes peu après 20h. J'étais jamais venu, dans cette salle, ni dans un espace aussi petit. On était à 2 pas de la scène. J'avais amené mon p'tit frère parce qu'en temps que grane soeur émouvue, je souhaiterais lui passer la fibre rock. (Pour l'instant ça marche bien, je dois l'avouer...)


Donc, on a attendu presque une heure l'arrivée de la "première partie": les Marshmallows. Un p'tit groupe de Clermont, génialissime, enfin moi j'ai vraiment adoré.
Leur batteur était réellement fantastique, il tapait sur sa batterie à une vitesse folle, enfin vraiment bien quoi. Les paroles étaient pas non plus très poussées, mais ça avait le mérite de détendre tout le monde. Et le chanteur avait l'air très sympa, du genre j'me prends pas la tête.
=> Donc en conclusion je m'en vais aller acheter leur album.


J'allais oublier un point crucial, on s'est tapé 4 espagnoles. Quien hablan espanol muy fuerte. Evidemment, elles étaient là juste pour les Sundays Drivers. A un moment, l'une d'entre elles demande au chanteur:
Yo pas comprendre pourquoi français people pas danser.
Et le chanteur de répondre:
Parce que les français people n'ont pas bu assez.
En effet, on peut dire qu'elles avaient un peu forcer sur la dose...


Ensuite, les mécaniciens font le ménage sur la scène.
C'est le grand moment, je suis à 50 centimètres de la scène. Et là ils arrivent, s'installent, le grand show peut commencer:
Musique non stop, jamais de silence.
Les folles de devant.
Le chanteur avec sa touffe de cheveux superbes mais je préfère le guitariste en retrait pas mal du tout.
Un autre guitariste devant, qui fait les sons bizarres jettent des coups d'oeil trop drôles à la petite deux centaines de personnes qu'il y a dans la salle.
Trois rappels, géniaux...
C'est fini, tout le monde s'en va.
J'achète rapidement les deux affiches du groupe. Les Tee-shirt sont trop chers, dit mon père.
Dehors, il fait très froid, tout le monde s'éparpille.
Mon frère parle, parle. Quelle idée j'ai eu de l'emmener avec nous.


Et comme d'habitude, les étincelles pleins les yeux, les oreilles qui bourdonnent, et mon silence à moi.
Le bonheur quoi...